À l’heure actuelle, un crédit immobilier souscrit pour une durée de 25 ans voit son taux tourner autour de 4,4%. Un taux encore bas, mais qui traduit toutefois une remontée affirmée. C’est donc maintenant qu’il faut se lancer dans un projet immobilier, que ce soit en résidence principale ou en investissement locatif. Cela tombe bien, vous avez une épargne disponible. Cela signifie-t-il qu’il faut l’utiliser ? Oui, mais pas forcément complètement.
Crédit immobilier : l’apport personnel est-il devenu indispensable ?
Aujourd’hui, il n’est plus possible de faire financer son projet à 110%, c’est-à-dire en incluant les frais annexes comme les droits de mutation. Depuis le début de l’année 2022 et l’entrée en vigueur des nouvelles recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière, il faut présenter au moins 10% d’apport personnel, qui correspondent à l’ensemble de ces frais annexes.
Pour le reste, il est encore possible d’emprunter 100% du prix d’achat du bien. Faut-il monter à 15, 20 % d’apport personnel ? Voire plus ? Un apport plus conséquent pourra en effet vous permettre d’obtenir plus facilement un crédit immobilier et de négocier un meilleur taux. À vous de trouver quel montant d’apport vous permettra de bénéficier des bonnes conditions de crédit tout en vous assurant un reste à vivre adapté à votre quotidien.
Crédit immobilier : conserver une partie de son épargne
Vous l’aurez compris, il vous sera donc nécessaire d’utiliser une partie de votre épargne afin de présenter l’apport nécessaire à l’obtention d’un prêt immobilier. Toutefois, il est déconseillé d’utiliser l’intégralité de son épargne ou de payer son bien comptant. Il vaut mieux garder une partie de sa trésorerie pour protéger ses proches en cas d’accident de la vie. Car l’assurance emprunteur comprise dans un crédit immobilier prend le relais, se substituant à vos héritiers en cas d’imprévu.
D’une manière générale, tant que les taux restent bas, il est conseillé d’emprunter au maximum. Un emprunt à hauteur de 80% de la somme frais inclus semble un bon compromis. Encore une fois, tout est une question d’équilibre entre l’apport qui vous permettra de négocier au mieux votre crédit et la somme que vous souhaitez emprunter.